La vie au conditionnel

Erstmals wurde ein Text von mir in eine andere Sprache übersetzt. Im Rahmen der fachspezifischen Fremdsprachenausbildung an der FAU wurde der Anfang von „Annes Lächeln“ (aus „Das Leben als Konjunktiv“) besprochen und bearbeitet. Dr. Géraldine Citerne-Hahlweg hat mir die französische Übersetzung freundlicherweise zur Verfügung gestellt. Herzlichen Dank dafür!

Also für alle, die französisch besser beherrschen als deutsch, hier die Kostprobe der Erzählung. Vielleicht möchte aber auch jemand sein Schulfranzösisch wieder auf den Prüfstand stellen. Jedenfalls: Viel Vergnügen!

Le sourire d’Anne

Il leva la tête et regarda l’horloge qui était accrochée au mur à côté de la porte et ses deux aiguilles qui, enfin, formaient une ligne verticale.

Gunnar referma le livre sur lequel il ne pouvait plus se concentrer de toutes façons et le posa sur la petite table à côté de lui. Ensuite, il ôta ses lunettes et les mit dans leur étui. Ses yeux étaient fatigués de lire et afin de les reposer un moment, il caressa avec son pouce et sou index ses paupières fermées. Il resta ainsi un moment puis il se leva de façon lourdaude. Ses jambes étaient devenues raides à cause d’une trop longue fonction assise.

C’était l’idée d’Anne d’acheter un tel fauteuil et de le mettre dans le magasin. A côté, la petite table avec la lampe. Elle avait dit que cela donnerait envie de lire. « Tu vas voir, cela va amener les gens dans le magasin ». Malgré son regard certain et son euphorie lors du choix du mobilier, sa prophétie ne s’était pas encore réalisée jusqu’à présent. Un vieil homme, assis sur une chaise, avec un livre dans la main, n’incite pas non plus à acheter. C’est ce qu’il avait pensé aussitôt mais il ne voulait pas la contredire. Pour cela, il l’appréciait trop.

Elle l’avait aussi photographié de façon savante, comme il devait l’avouer, de la rue à travers la vitrine si bien que le logo courbé sur la vitre flottait aussi au-dessus de lui comme une ombre lorsqu’il lisait dans le fauteuil. Il aimait bien cette image qui était aussi accrochée dans la librairie, cependant il s’était opposé à l’idée d’utiliser cette photo comme affiche. Il avait refusé sa proposition avec la justification selon laquelle son désespoir n’était pas encore si grand.

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